Anti-douleur

Mon anti-douleur actuel, c'est du paracetamol à effet retard.
Je sais comparé à des spondylarthiteux sous morphine et anti-tns alpha, c'est rien du tout. Ce blog est subjectif. Je ne parle que de ma version du syndrôme et ce que j'arrive à en faire.

Donc, le paracétamol à effet retard. C'est pas trop agressif au niveau digestif et ça reste compatible avec pas mal de choses. L'effet retard prolonge la durée d'efficacité de l'anti-douleur et permet de réduire le nombre de prises. Clairement, avant qu'on me le prescrive sous cette forme, j'atteignais en cas de grande douleur la prise maximale de paracétamol quotidienne, avec des prises de 1mg quatre fois par jour.

Avec la version retard, j'en prends moins par prise (max 2x 665mg) en moins de prises (max 2x/j - je n'en ai jamais pris plus pour l'instant). Souvent 1 matin et 1 soir suffisent. Le délais minimum entre deux prises est de six heures.

Si je n'ai pas mal, ou si l'activité (exercices au ballon, assouplissements matinaux, vélo) me soulage suffisament, que je n'ai pas de douleur au talon ou aux tendons du pied (j'ai moins mal maintenant, deux mois après la fabrication de mes semelles), je n'en prends aucun car le paracétamol à forte dose ou à long terme est dommageable pour le foie.

J'évite aussi d'en prendre lorsque la douleur est supportable. Je sais que c'est bof, parce que ça entraîne un raidissement musculaire, et par extension une humeur de chien ouafouaf.

Quand je suis sous une forte dose de médrol, je n'en ai quasiment plus besoin. Le corticoïde a une action anti-inflammatoire en plus d'être immuno-suppresseur, qui mets mon problème sous cloche.

A une période critique, on m'a donné aussi du diclofénac, mais je n'en prends plus en ce moment (merci pour mon bide). Le paracétamol à effet différé est mon ami.

J'ai appris à ne pas laisser traîner trop longtemps de fortes douleurs. Mais, je crois encore qu'il y a des douleurs latentes - pas de celles avec des fourmis et des piqûres, pas celles qui font serrer des dents et mettent de mauvaise humeur, pas celles qui font tomber un masque sur le visage - que je peux supporter sans rien prendre.

Par exemple, quand j'ai mal aux pieds, le truc qui marche vraiment c'est de les poser sur un cold pack tout juste sorti du congélo. Et pour le dos, la chaleur (voir ici),  aide aussi beaucoup notamment pour le dérouillage matinal.

Je sais qu'il y a encore du chemin à faire face à la douleur, mais ça reste un point d'honneur pour moi de limiter l'ingestion de médicaments quand c'est possible, de trouver d'autres formes de soulagement. Pour l'instant, ça marche bien par période.