http://fr.wikipedia.org/wiki/Intolérance_au_lactose |
Chez moi, le symptôme principale est un impressionnant gonflement du ventre, et un mal-être consécutif pouvant aller jusqu'au malaise vagal. Mon intolérance a été confirmée par un test oral de production d'hydrogène.
Souvent, les intolérants au lactose associent d'autres effets à leur manque d'enzyme : fatigue chronique, douleurs articulaires, problèmes cutanés...
Intolérance n'est pas allergie, car dans le cas de l'intolérance, il n'y a pas de réaction du système immunitaire. L'intolérance désigne une incapacité du système digestif à digérer un aliment ou un médicament.
Les asiatiques ne mangent pas de lait
L'intolérance au lactose est une affection relativement courante dans le pourtour méditerranéen (pensez au kefir, au lait caillé consommé dans ces régions), en Asie (plus de 80% de la population est intolérante), en Afrique ... C'est une mutation génétique, survenue il y a moins de 6000 ans*, qui rend les populations ouest européennes tolérantes au lactose à l'âge adulte.
On constate aussi qu'à l'âge adulte, il y a une baisse importante (jusqu'à 75%) de lactase, qui fait que beaucoup d'adultes développent une intolérance seulement à cet âge de leur vie. Cette intolérance adulte fait partie d'un processus normal lié au sevrage du lait maternel.
Du lactose partout
Face au diagnostic, on se dit: on arrête le lait et les fromages et hop. Ça serait trop simple. La fourberie de l'industrie alimentaire et pharmaceutique en matière de lait est incommensurable. Le lait, sous une forme ou une autre est présent dans de nombreux aliments, sans que cela soit indiqué sur les emballages. En de sous d'un certain pourcentage, les législations européennes n'obligent pas les fabricants à indiquer la présence de lait dans leurs produits. Quand aux médicaments, ils utilisent souvent le lactose comme excipient sans qu'il soit pris la peine de le signaler (comme par exemple les inhalateurs pour asthmatiques) !
Dans mon cas, il semble que je ne sois pas totalement sans lactase, donc, seule l'expérimentation me permet de déterminer ce qui "passe" ou ne "passe pas". Après plusieurs essais personnels d'exclusion d'aliments, je viens d'aller chez la nutritionniste parce qu'il n'est vraiment pas évident de faire le tri. Résultat: je tente une exclusion totale pendant un mois, couplée (pour la colopathie liée à la spondylo) à un régime dit "d'épargne intestinale" devant permettre au long tube de prendre un peu de repos.
Plus de beurre, de fromage, de saucisson (car le saucisson contient du lactose, j'en ai fait l'expérience récemment) de gâteaux du commerce (en fonction des étiquettes: par exemple, les barquettes de lu pas de problème) et d'autres mets dont je vais découvrir la composition au fur et à mesure.
Différents sites proposent des listes de teneur en lactose de différents aliments :
http://www.ligne-en-ligne.com/nutriment-lactose-213.html
http://www.sanslactose.com/pg,teneur-en-lactose-de-differents-aliments,teneur,0,1.jsp
La question du calcium
Un des problèmes ici, avec la spondylo et le traitement aux corticoïdes, c'est qu'il me faut un apport de calcium plus élevé que le commun des mortels. Avec les cachets de calcium fait maison par les pharmaciens avec un excipient au lactose, je ne sais pas si je digère et absorbe quelque chose ou rien du tout.
La nutritionniste me conseille de boire de la contrex (468 mg/l), eau au goût que je déteste. Résultat quelques tests en perspective de ce côté là aussi :
http://www.doctissimo.fr/html/nutrition/dossiers/eau/articles/13254-calcium.htm
* Sur l'échelle humaine c'est que dalle, les premiers homo sapiens apparaissent il y a 200 000 ans...
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